L’immobilier est un placement très apprécié des français, d’autant qu’il donne droit à quelques avantages fiscaux qui permettent de réduire ses impôts. Quels sont les principaux dispositifs de défiscalisation immobilière en vigueur en 2018 ?
Les principaux dispositifs de défiscalisation immobilière en vigueur en 2018
Plusieurs dispositifs de défiscalisation immobilière sont encore disponibles et permettent aux particuliers d’obtenir une réduction sur le montant de leurs impôts. Ces avantages fiscaux ont généralement été mis en place par les précédents gouvernements pour favoriser l’investissement locatif dans le neuf et dans l’ancien. Mais ils ne concernent pas tous les biens immobiliers : seulement l’immobilier ancien et l’immobilier neuf.
Les dispositifs fiscaux pour de l’immobilier ancien
Si vous êtes propriétaire ou futur propriétaire d’un logement ancien, la loi Malraux pourrait vous intéresser : cette loi vise à favoriser la rénovation de l’immobilier locatif vétuste. Les propriétaires de biens immobiliers anciens qui effectuent des rénovations en vue de les louer peuvent bénéficier d’une réduction d’impôts maximale de 30 % du montant des travaux dans la limite de 100.000 euros. Seules conditions : le logement doit être mis en location pendant au moins 9 ans et situé dans une zone géographique déterminée.
Pour en savoir plus, consultez notre article explicatif sur la loi Malraux 2018.
Les propriétaires d’un bien classé Monument Historique peuvent également bénéficier de réductions d’impôts grâce à la loi sur les Monuments Historiques créée pour favoriser la restauration de biens de grande valeur architecturale.
Les dispositifs fiscaux pour de l’immobilier neuf
Si vous souhaitez investir dans le neuf, plusieurs dispositifs de défiscalisation peuvent vous permettre de payer moins d’impôts.
La loi Pinel qui est le plus emblématique, permet aux investisseurs de défiscaliser jusqu’à 63.000 euros. Plusieurs conditions sont exigées : le logement neuf doit être loué pour une durée de 6,9 ou 12 ans et situé dans une zone tendue (A, A bis ou B1). Ce dispositif est également soumis à l’encadrement du montant du loyer ainsi qu’aux conditions de ressources du locataire.
Pour en savoir plus, consultez notre article explicatif sur la loi Pinel 2018.
La loi Censi-Bouvard permet quant à elle d’investir dans les résidences de services neuves ou rénovées et confère plusieurs avantages dont la défiscalisation des loyers générés par l’investissement et une réduction d’impôts.
Le dernier dispositif en date est la loi Cosse également appelée « Loyer abordable » qui permet aux propriétaires qui louent leurs biens à un niveau de loyer abordable de bénéficier d’une déduction fiscale sur les revenus locatifs pouvant atteindre 85 %. L’objectif de ce dispositif est de lutter contre la vacance de logements dans les zones où la demande locative est importante, et d’aider les ménages précaires à se loger plus facilement.
Les SCPI de défiscalisation : une alternative à l’investissement dans la pierre
Les SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) fiscales vous permettent d’investir dans un parc immobilier avec un faible apport (en général à partir de 1 000€) tout en profitant des avantages fiscaux propres aux bien immobiliers.
Pour en savoir plus, consultez notre article sur les SCPI
Les principales SCPI fiscales sont :
- Les SCPI Pinel permettent de bénéficier d’une réduction d’impôts pouvant atteindre 21 % du montant total de l’investissement, limitée à 63.000 euros.
- Les SCPI Malraux donnent la possibilité de bénéficier dès l’année de souscription, d’une réduction d’impôts de 22 ou 30 % selon la situation des biens. Cependant, en réalité, la défiscalisation est moindre car la réduction d’impôts est calculée sur la fraction des dépenses consacrées aux travaux et non sur le montant de l’investissement.
Si les SCPI de défiscalisation paraissent particulièrement avantageuses, elles présentent néanmoins quelques contraintes. Elles demandent notamment une mobilisation longue de votre épargne. En effet, si vous ne respectez pas vos engagements sur la durée, l’administration fiscale pourra remettre en cause l’avantage fiscal dont vous avez bénéficié. De plus, la rentabilité n’est pas garantie puisqu’elle dépend de l’évolution du marché immobilier.